Autour de bébé

Le cancer du nourrisson : une maladie qui n’aime pas jouer

Le cancer du nourrisson : une maladie qui n’aime pas jouer

Lorsqu’on attend un bébé, notre plus grand souhait avant qu’il vienne au monde est qu’il soit en bonne santé. Avant de lui voir la binette, on espère que son cerveau est bien formé, que ses poumons sont développés, que son petit cœur bat normalement, et qu’il aura toutes les forces nécessaires pour affronter ses premiers jours sur Terre. 

On ne pense jamais que notre enfant sera victime d’une maladie sur laquelle nous n’avons aucun contrôle.

Le cancer du nourrisson est probablement l’un des plus gros défis que peut avoir à surmonter une famille. Ce n’est malheureusement pas quelque chose que l’on peut prévoir, et même si on doit l’accepter, ça ne veut pas dire qu’on comprend pourquoi cette maladie s’en est pris à nous.

 

 Un, ou mille, c’est trop

Saviez-vous qu’au Canada, chaque année, plus de 1 000 enfants âgés entre 0 et 14 ans reçoivent un diagnostic de cancer?

Ces enfants, du jour au lendemain, doivent devenir de petits adultes et comprendre rapidement qu’un vilain a élu domicile dans leur corps, et que leurs petits soldats se battent tous les jours contre celui-ci. 

Ils sont demandés à rester à l’intérieur, à voir leurs amis en santé jouer à l’extérieur, pendant qu’ils sont à la maison, obligés de se reposer jusqu’au prochain rendez-vous médical.

Ces tout-petits ne pourront vivre les premières années de leur jeunesse comme les autres. Ils devront se présenter à l’hôpital constamment pour recevoir des traitements difficiles sur leur système immunitaire.

Ils ne pourront pas jouer avec leurs amis dans les parcs, et l’école sera plus difficile pour eux : ils seront fatigués, et auront du mal à se concentrer.

1 000 enfants malades, c’est 1 000 de trop.

Un enfant atteint du cancer, c’est un enfant de trop.

 

La Journée mondiale contre le cancer: une journée qui leur est destinée

Heureusement, des initiatives sont prises tous les jours par des organismes engagés, notamment la Société canadienne du cancer, pour contribuer à des « projets de recherche de haut niveau qui améliorent les résultats liés au cancer » et pour favoriser le progrès dans ce domaine qui touche autant de gens, petits et grands.   

Le 4 février, nous nous unissons pour faire entendre nos voix durant la Journée mondiale contre le cancer.

Parce que nous avons le potentiel de faire bouger les choses, de donner l’opportunité à nos jeunes de vivre une vie normale, à jouer et apprendre.  

En participant à cette Journée, nous permettons, tous ensemble, d’aider la recherche à trouver et améliorer les moyens de prévention, de diagnostic et de traitement du cancer.

Nous offrons la chance aux gens, touchés de près ou de loin par le cancer, de se faire entendre. Nous leur tendons nos bras en ces temps difficiles et émouvants.

Nous unissons nos voix pour faire comprendre à tout le monde que nous voulons des actions concrètes pour améliorer les soins liés au cancer.

Nous permettons aux parents d’enfants malades de parler, de se sentir supportés et d’avoir le soutien qu’ils méritent.

Nous donnons de l’espoir en cadeau, pour de meilleurs soins de santé et pour des découvertes scientifiques qui pourront changer le monde.

La Journée mondiale contre le cancer, c’est rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont des proches, des enfants ou d’êtres aimés qui combattent présentement cette maladie qui n’entend rien à rire.

La Journée mondiale contre le cancer, c’est unir nos forces pour crier haut et fort que nos enfants méritent de jouer, de rire et de vivre à leur plein potentiel.

Pour en savoir davantage sur l’initiative, cliquez ici.

 

Comment aider une famille touchée par le cancer

Il est très difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête et le cœur d’une famille qui a un nourrisson touché par le cancer. On ne peut savoir ce qu’ils vivent, ce qu’ils ressentent, mais nous pouvons les aider en leur montrant de l’empathie, de l’écoute et de l’amour.

La Société canadienne du cancer donne une panoplie de conseils pour que vous puissiez supporter un être proche. Ces conseils s’appliquent notamment aux parents d’enfants malades, mais aussi aux enfants eux-mêmes :

  • Commencez par écouter
    •  Souvent, le plus grand besoin des parents, c’est de dire ce qu’ils ont sur le cœur. C’est d’extérioriser leurs peurs, leurs soucis, leurs peines. Écoutez-les s’ils se confient à jour.
  • N’ayez pas peur de dire ce qu’il ne faut pas
    • Soyez authentiques, et n’ayez pas peur d’être maladroit. Sachez qu’il est difficile de trouver les bons mots, mais si vous commencez par un « comment te sens-tu? » sincère, alors tout suivra naturellement.
  • Soyez précis lorsque vous offrez de l’aide
    •  Aider son enfant à combattre un cancer, ça peut être drainant physiquement et psychologiquement. Ne demandez pas à vos proches ce que vous pouvez faire pour eux, prenez l’initiative (Je vais aller faire tes courses! Je peux aider avec le repas. Je vais aller promener le chien pour toi).

On ne peut peut-être pas comprendre la réalité d’une famille touchée par le cancer, mais au moins, des ressources sont disponibles pour les aider à passer au travers de ces temps difficiles.

Au moins, la Journée mondiale contre le cancer permet de nous unir pour un avenir meilleur.

Sources de l’article 

 

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